L’AGENCEMENT d’une officine, c’est avant tout une question d’image. Mais pas seulement. Esthétique, confort, ergonomie sont bien sûr les maîtres mots d’un décor réussi. Mais si, à cause de l’image, les nouveaux services du pharmacien ne sont pas rendus plus faciles, le projet de réagencement aura échoué. Un local de confidentialité proche des comptoirs, l’automatisation pour libérer les forces vives, des logiciels qui limitent les taches chronophages… pour les équipementiers de l’officine, une priorité s’impose : il faut aider les officinaux à se lancer dans les nouvelles missions. Et améliorer leur image auprès des clients (rendez-vous en page 12). L’image au service de l’image, en quelque sorte. D’image il est encore question lorsqu’il s’agit de réaliser la vitrine idéale (rendez-vous en page 16). Une vitrine qui peut aussi s’afficher sur écran puisque les sites internet de vente en ligne de médicaments ont gagné au début de l’été leur « visa d’exploitation » (rendez-vous en page 22)… Autre victoire de l’image : l’avènement des tablettes ! Le phénomène n’épargne pas l’officine (connectée) où les écrans 9 pouces trouvent désormais aussi leur utilité (rendez-vous en page 27). Mais le comble de l’image toute puissante, c’est le designer commercial Jean-Claude Prinz qui l’explique au « Quotidien » en décrivant (rendez-vous en page 30) le concept très moderne de « l’Archigraphik » appliqué à l’architecture commerciale : « Le point de vente devient un véritable support de communication où l’argumentation et le service deviennent nécessaires pour aider le client. Dans ce nouvel univers commercial, les produits peuvent même devenir inexistants ». Comme une image…