Si les différentes mesures mises en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur l'utilisation du valproate et de ses dérivés chez la femme en âge de procréer portent progressivement leurs fruits pour les spécialités indiquées dans l'épilepsie, leur effet est moindre pour celles prescrites dans les troubles bipolaires. Un non-sens pour les autorités de santé puisqu'il existe de nombreuses alternatives à Dépamide et Dépakote dans cette pathologie, ce qui est moins évident pour Dépakine, Micropakine et leurs génériques. C'est pourquoi l'ANSM souhaite interdire la prescription de Dépakote et Dépamide à des femmes en âge de procréer, qui ne prennent pas de contraception ou sont enceintes. Elle a fait une demande dans ce sens à l'Agence européenne du médicament (EMA) et pourrait appliquer cette interdiction dès le mois de juillet.
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