La prescription initiale des spécialités à base de trimétazidine est désormais réservée aux cardiologues, ainsi que la réévaluation annuelle du traitement.
À compter du 16 mars, l’initiation de la prescription de trimétazidine (Vastarel et génériques) est réservée aux cardiologues. Ces derniers devront également réévaluer l’intérêt du traitement chaque année. Dans l’intervalle, le renouvellement peut être réalisé par tout médecin.
Par ailleurs, ces spécialités sont dorénavant inscrites sur la liste I des substances vénéneuses. « Ces restrictions font suite à la persistance d’un niveau élevé d’usage hors AMM et en raison d’effets indésirables neurologiques observés chez des patients traités par la trimétazidine », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué. Ces effets, potentiellement graves, sont des symptômes Parkinsoniens tels que tremblements, akinésie ou hypertonie.
En 2012, en raison de ces effets indésirables, les indications de la trimétazidine ont été limitées au traitement en association chez les patients atteints d’angine de poitrine stable insuffisamment contrôlés ou présentant une intolérance aux autres antiangineux de première intention. « Cependant, des études récentes montrent que ces spécialités restent très prescrites en France, notamment hors AMM, dans le traitement symptomatique des vertiges et acouphènes ou de l’hypertension artérielle primaire, alors que le bénéfice/risque est jugé négatif dans ces cas », indique l’ANSM.
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