À l’heure actuelle, 80 % des patients soignés pour un psoriasis en plaques le sont par des traitements topiques (gel et pommade), mais plus de 37 % d'entre eux se disent insatisfaits de la réponse thérapeutique apportée. Enstilar est le premier spray moussant associant un dermocorticoïde et un analogue de la vitamine D3.
« L'amélioration galénique apportée par la mousse cutanée réside dans le procédé de sursaturation : les solvants présents dans la formulation assurent une dissolution complète du calcipotriol et de la bétaméthasone présents, explique Nadine Mackenzie, directrice médicale de Léo pharma. Une fois pulvérisés à la surface de la peau, les solvants s'évaporent et les principes actifs restent intégralement dissous dans la mousse, ils ne cristallisent pas en surface. » Grâce à ce procédé, une plus grande quantité de produit pénètre dans la couche cornée et atteint le derme ; il en résulte une potentialisation des effets du calcipotriol qui freine la production excessive de cellules cutanées et de la bétaméthasone qui atténue démangeaison et inflammation.
Près d'un patient sur deux blanchi ou quasi-blanchi
Plusieurs études sur plus de 1 100 patients ont évalué l'efficacité du médicament versus placebo, mais aussi versus la monothérapie calcipotriol ou bétaméthasone, et versus l’association calcipotriol/bétaméthasone sous forme pommade. Dès quatre semaines de traitement, les résultats d'une première étude de phase II montrent que 45 % du groupe traité par Enstilar étaient blanchis ou quasi-blanchis contre 30,7 % dans le groupe traité par calcipotriol seul et 14,9 % dans le groupe de la bétaméthasone seule. Dans une autre étude de phase II, 54,6 % des patients traités par Enstilar étaient blanchis ou quasi-blanchis après quatre semaines de traitement vs 43 % dans le groupe recevant l'association calcipotriol/bétaméthasone pommade. L'étude de phase III pso-fast vs véhicule montre que ce n'est pas le véhicule qui intervient dans l'efficacité du médicament mais la meilleure biodisponibilité locale des actifs.
La tolérance d'Enstilar est conforme à ce qui est attendu avec cette association de principes actifs. Selon l'avis de la Commission de transparence de la HAS, Enstilar mousse est la forme à privilégier en traitement de première ou de deuxième intention après un échec d’un traitement local en monothérapie (en particulier par un dermocorticoïde) dans le traitement du psoriasis. La durée de traitement recommandée est de quatre semaines, la surface corporelle à traiter ne doit pas dépasser 30 %, et la dose maximale journalière à ne pas dépasser est de 15 g.
D'après une conférence de presse des Laboratoires Léo Pharma.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques