Un vaccin testé chez la souris et le singe a permis de réduire significativement, avec une seule dose injectée, le taux de cholestérol sanguin (LDL-c), selon un article publié dans la revue « Vaccine ». De plus, en combinant le vaccin aux statines, la réduction du cholestérol obtenue est encore plus forte. Même si l’on est très en amont dans la recherche, l’équipe du Dr Chackerian (université du Nouveau Mexique, États-Unis), qui a mené ces essais, estime que, en regard de ces résultats, le vaccin devrait aussi baisser le cholestérol chez l’homme.
L’injection du vaccin synthétisé entraîne une forte production d’anticorps anti protéine PCSK9. Dans le sang, cette protéine se lie avec le récepteur du LDL-c, empêchant ce dernier d’être véhiculé jusqu’au foie afin qu’il soit éliminé de la circulation sanguine.
Toutefois, ce nouveau vaccin n’est pas le seul traitement hypocholestérolémiant ciblant la protéine PCSK9. En août 2015, l’agence du médicament américaine FDA a autorisé l’evolocumab (Repatha), un médicament à base d’anticorps monoclonaux bloquant cette protéine et permettant d’abaisser par cette voie le cholestérol.
Mais la vaccination possède un avantage indéniable par rapport à ces nouveaux traitements : celui du prix. « Si le vaccin n’est pas forcément une alternative plus efficace, il sera certainement moins cher », avance le Dr Chackerian, en sachant que les thérapies basées sur les anticorps monoclonaux coûtent aux alentours de 10 000 euros par an.
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