Les enfants exposés in utero à des niveaux élevés de phtalates auraient, en moyenne, un quotient intellectuel plus bas. C’est ce que révèle une étude parue mercredi dans la revue scientifique américaine « PLOS ONE », première à établir un lien entre une exposition prénatale aux phtalates et le QI d’enfants. Les chercheurs de l’université de Columbia ont suivi 328 femmes et leurs enfants à New York, dont les revenus sont modestes. Ils ont mesuré, dans leur urine, au 3e trimestre de leur grossesse, les niveaux de quatre phtalates : dibutyle (DnBP), dedisobutyle (DiBP), di-2-ethylhexyle (DEHP) et diéthyle (DEP). Ces phtalates sont utilisés dans les parfums, les rideaux de douche, les contenants de nourriture, les déodorants, les cosmétiques pour les cheveux ou pour le corps, le vernis à ongles, les insecticides, les savons, etc. Les chercheurs ont ensuite évalué le QI des enfants à l’âge de 7 ans. Il s’avère que ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées en DnBP et DiBP ont un QI de 6,6 à 7,6 points plus bas que ceux qui ont été exposés à des niveaux plus faibles. Les chercheurs indiquent que les résultats obtenus sont dans les limites de ce qui est constaté au niveau national par les centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC). Mais ils ajoutent qu’une « réduction de 6 ou 7 points du QI peut avoir des conséquences notables pour le succès scolaire et le potentiel professionnel ».
Un QI inférieur à cause de hauts niveaux de phtalates
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Publié le 11/12/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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