À la perception d’un stimulus stressant, le message passe par deux voies neurologiques : la voie courte thalamo-amygdalienne qui permet de produire une réponse rapide mais non réfléchie pour réagir à l’urgence, et la voie longue thalamo-cortico-amygdalienne, qui passe également par l’hippocampe, siège de la mémoire : l’amygdale déclenche alors la réaction de stress, notamment :
- en activant dans un premier temps le système sympathique qui induit une libération d’adrénaline. celle-ci est responsable de l’accélération du rythme cardiaque, de la hausse de pression artérielle, de l’accélération de la respiration, de l’augmentation de l’oxygénation des muscles : l’organisme est en état de vigilance accrue et se prépare au combat ou à la fuite. Cette phase est également appelée phase d’alarme.
- en activant dans un second temps la libération de cortisol qui favorise la néoglucogenèse et prépare à l’effort physique. C’est la phase de résistance.
Le stress aigu est souvent positif et permet d’obtenir un état d’hypervigilance. Il est problématique :
- lorsqu’il devient chronique car il active excessivement le système limbique, les mécanismes d’autorégulation ne permettant plus à l’organisme de s’adapter : il conduit ainsi à l’épuisement, à une anxiété généralisée ou à une dépression, à des troubles cardiaques, à une vulnérabilité aux infections…
- et lorsqu’il est extrême, lors d’un traumatisme notamment : l’adrénaline et le cortisol étant sécrétés de manière excessive, l’organisme, pour se protéger, « éteint » l’amygdale : il en résulte des troubles mnésiques car l’hippocampe, ne recevant plus les informations émotionnelles de l’amygdale, n’exerce plus son travail de mémoire. Par contre la mémoire émotionnelle tourne en boucle dans l’amygdale, se transformant en peur intense.
- en activant dans un premier temps le système sympathique qui induit une libération d’adrénaline. celle-ci est responsable de l’accélération du rythme cardiaque, de la hausse de pression artérielle, de l’accélération de la respiration, de l’augmentation de l’oxygénation des muscles : l’organisme est en état de vigilance accrue et se prépare au combat ou à la fuite. Cette phase est également appelée phase d’alarme.
- en activant dans un second temps la libération de cortisol qui favorise la néoglucogenèse et prépare à l’effort physique. C’est la phase de résistance.
Le stress aigu est souvent positif et permet d’obtenir un état d’hypervigilance. Il est problématique :
- lorsqu’il devient chronique car il active excessivement le système limbique, les mécanismes d’autorégulation ne permettant plus à l’organisme de s’adapter : il conduit ainsi à l’épuisement, à une anxiété généralisée ou à une dépression, à des troubles cardiaques, à une vulnérabilité aux infections…
- et lorsqu’il est extrême, lors d’un traumatisme notamment : l’adrénaline et le cortisol étant sécrétés de manière excessive, l’organisme, pour se protéger, « éteint » l’amygdale : il en résulte des troubles mnésiques car l’hippocampe, ne recevant plus les informations émotionnelles de l’amygdale, n’exerce plus son travail de mémoire. Par contre la mémoire émotionnelle tourne en boucle dans l’amygdale, se transformant en peur intense.
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