« Une action en partenariat avec les pharmaciens est en train de voir le jour. Elle est en parfaite concordance avec la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) et fait du pharmacien un acteur de prévention en santé publique », explique Benjamin Gandouet, directeur de l’Association oncopole de Toulouse. Cette action de prévention pourrait prendre la forme de conseils en nutrition et en faveur de l’activité physique.
« En tant que président du Conseil de l’Ordre régional des pharmaciens du Sud-Ouest, je travaille avec l’oncopole depuis environ cinq ans, précise Michel Laspougeas. Les actions en question ont pris du retard dans leur mise en place, mais elles verront le jour en 2013. » Le CROP du Sud-Ouest attend plus précisément l’implantation du centre hospitalo-universitaire sur le site de l’oncopole pour lancer l’opération. « Nous voulons cibler les quartiers défavorisés, les populations qui maîtrisent mal le français. Pour cela, nous allons travailler avec les associations de quartier, les associations de patients, les élus et les assistantes sociales, qui peuvent nous signaler des personnes à qui nous rendrons visite ou nous les adresser en pharmacie », ajoute Michel Laspougeas. Les conseils proposés prendront la forme d’un entretien pharmaceutique. Cette action, à l’initiative du CROP du Sud-Ouest, concerne tous les pharmaciens de la région qui souhaitent s’y investir. « Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens est très favorable à toute initiative qui facilite la montée en puissance du pharmacien comme professionnel de santé. Les diverses initiatives lancées en région vont d’ailleurs être recensées et pourraient donner des idées à d’autres. »
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