AU NIVEAU GÉNITAL, le défaut d’hydratation contribue à une dégradation sérieuse de la qualité de vie sexuelle de la femme (et parfois du couple) et retentit également sur le bien-être général féminin (problèmes de libido, sensation diffuse de gêne…).
Symptôme commun après la ménopause, le manque d’hydratation touche également les femmes en période d’activité génitale. D’après une étude* menée chez des utilisatrices de produits d’hygiène intime en France, près d’une femme sur deux, soit 47,7 % des femmes âgées de moins de 30 ans, 48,1 % des femmes âgées entre 30 et 39 ans, et 44 % des femmes âgées entre 40 et 49 ans déclarent éprouver des problèmes de sécheresse vaginale (de « rarement » à « très souvent »).
« Le vagin ne comporte aucune glande à proprement parler susceptible d’assurer son hydratation. Cette dernière dépend du mucus vaginal dont l’origine est multiple : sécrétion des glandes endocervicales, sécrétion des glandes vulvaires et transsudation des plexus veineux péri vaginaux (surtout actifs lors de l’excitation sexuelle). » a expliqué le Dr Jean-Marc Bohbot (directeur médical de l’Institut Fournier, Paris). Ces sécrétions sont contrôlées entre autres par les hormones sexuelles. La vulve, quant à elle, est riche en glandes sébacées qui produisent un film hydrolipidique protecteur et possède des glandes plus spécialisées (glandes de Skene, glandes de Bartholin…) mobilisées lors de l’excitation sexuelle.
De nombreuses causes.
Le manque d’hydratation va se traduire au niveau vulvaire par une hypersensibilité, un prurit, parfois des brûlures. La pénétration sexuelle est douloureuse voire impossible. Au niveau vaginal, le manque d’hydratation se manifeste surtout lors des rapports sexuels : de l’inconfort passager, les symptômes peuvent évoluer jusqu’au vaginisme.
Les causes du manque d’hydratation sont nombreuses, parfois physiologiques (post-partum, allaitement, abstinence sexuelle prolongée), parfois pathologiques (infections génitales, mycoses, diabète, dépression, sclérose en plaques…), ou médicamenteuses (isotrétinoïne, antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, anticholinergiques…), le tabagisme.
« Les facteurs favorisants sont une toilette intime agressive (savon de Marseille, douche vaginale), les spermicides, les sous-vêtements synthétiques, les protège-slips quotidiens, les strings… Et surtout l’épilation définitive… » a souligné le Dr Catherine Solano (médecin sexologue). Parfois, le trouble de l’hydratation est révélateur d’un trouble sexuel.
Sérum hydratant pour toilette intime.
Grâce à sa formulation exclusive, Saugella Hydraserum présente une triple action : une action lavante douce (tensio-actifs naturels), une action préventive des irritations (extraits naturels de sauge et de calendula) et une action ultra-hydratante grâce à l’association inédite de la gomme xanthane avec le lait d’avoine. La gomme xanthane, polymère filmogène à l’action muco-adhésive, dépose un film protecteur sur l’épiderme qui permet l’adhésion prolongée des actifs hydratants et humectants sur la muqueuse. « Ce produit vient compléter une large gamme déjà existante qui permet d’offrir une réponse personnalisée à la femme à chaque étape de sa vie. » a rappelé Carlo Sada (Directeur Général Rottapharm/Madaus).
D’après une conférence organisée par Rottapharm/Madaus
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