Une pétition en ligne accuse le Doliprane pédiatrique de contenir un additif cancérigène. Plus de 100 000 personnes l’ont déjà signée. Mais ces signataires semblent mal informés.
Selon la pétition, le Doliprane renferme du E122 (azorubine), un colorant rouge « classé dans le groupe 3 au Centre international de recherches sur le cancer (CIRC) car il est présumé cancérigène ». Fausse accusation, car le groupe 3 du CIRC renferme les produits « inclassables quant à leur cancérogénicité pour l’homme », et non pas les « présumés cancérigènes ».
De même, le E122 n’est pas interdit dans plusieurs pays, comme l’affirme la pétition, mais pas autorisé. Non parce qu’il serait dangereux, mais parce que personne n’a voulu financer les études nécessaires. Seul argument qui pourrait être recevable, son effet sur l’hyperactivité. Mais, comme le souligne Sanofi, le Doliprane 2,4 % contient des quantités infimes d’E122, soit environ 1/100e de la dose journalière acceptable maximale dans l’Union européenne.
Doliprane pédiatrique
Un faux procès
Publié le 04/02/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3237
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