Sommeil : les cardiologues remettent les pendules à l'heure

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Publié le 26/10/2018

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Crédit photo : Phanie

Au cours du week-end, la France passera à l’heure d’hiver. L’occasion pour la Fédération française de cardiologie de rappeler quelques conseils d’hygiène de vie bénéfiques à la santé cardiovasculaire.

Une heure de sommeil sera gagnée - théoriquement - dans la nuit de samedi à dimanche, lors du passage à l’heure d’hiver. Ce rendez-vous annuel donne un prétexte à la Fédération française de cardiologie (FFC) pour faire le point sur l’influence du sommeil sur la santé et notamment sur la santé cardiovasculaires.

Ainsi, rappelle-t-elle, des récentes études scientifiques démontrent que les personnes dormant moins de six heures par nuit ont 11 % plus de risques que les personnes dormant entre six et huit heures de développer un accident cardiovasculaire au cours de leur vie. Le manque de sommeil affecte le métabolisme, ajoute la FFC : « Dormir insuffisamment peut avoir un impact sur la glycémie, l’hypertension, l’obésité et le diabète. »

Rappelant qu’une bonne santé cardiovasculaire passe, entre autres, par un sommeil de qualité d'une durée entre six et huit heures par nuit, la Fédération française de cardiologie rappelle quelques règles d’hygiène. Afin de parvenir à une meilleure synchronisation du rythme veille sommeil, il est préconisé d’adopter des horaires de lever et de coucher réguliers, en se levant tous les jours à la même heure, y compris le week-end. Un réveil dynamique doit être favorisé par une lumière forte, des étirements et un petit-déjeuner complet, tandis que, à l’inverse, tout excitant, notamment le café et la vitamine C, devra être évité à partir de 16 heures, particulièrement en cas de difficultés d’endormissement. De même, il est déconseillé de résister au sommeil le soir venu. Enfin, il ne faut pas renoncer à une courte sieste de 5 à 20 minutes au début de l’après-midi, si le besoin s’en fait sentir.

Cependant, un abus de sommeil est tout aussi néfaste, sinon plus délétère encore. Car, comme le souligne la FFC, les dormeurs de plus de huit heures par nuit présenteraient un risque accru de 33 % de développer un accident cardiovasculaire au cours de leur vie.