La classe pharmacologique
Rubraca renferme du rucaparib, un inhibiteur de PARP, autrement dit de l’enzyme poly (ADP-ribose) polymérase, impliquée dans les mécanismes de réparation de l’ADN.
Les principales caractéristiques du produit
Ce médicament est indiqué, en deuxième ligne et en monothérapie, chez la femme, en traitement d’entretien dans le cancer épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif, de haut grade. Remboursé seulement chez les patientes présentant une réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine. Il est également utilisable (hors prise en charge) en troisième ligne dans les mêmes cancers en présence d’une mutation BRCA (encore une enzyme intervenant dans la réparation de l’ADN).
Rubraca est présenté sous forme de comprimés dosés à 200 mg, 250 mg et 300 mg.
La posologie recommandée est de 600 mg, deux fois par jour (en respectant un délai de 12 heures entre les prises), soit donc 1 200 mg/j.
La survenue d’effets indésirables peut nécessiter une diminution de la posologie, par paliers.
L’emploi de ce médicament est déconseillé en cas de grossesse ou d’allaitement.
Le produit dans sa classe thérapeutique
Après la chirurgie initiale, la chimiothérapie standard de première ligne est représentée par une association platine-taxane (le plus souvent carboplatine + paclitaxel), éventuellement associée à un anti-VEGF (bévacizumab-Avastin).
En deuxième et troisième lignes sont utilisés, selon les cas, la trabectidine-Yondelis, la doxorubicine liposomiale pégylée (intercalant et inhibiteur des topo-isomérases de type II), le topotécan-Hycamtin, la gemcitabine-Gemzar et, depuis peu, les inhibiteurs de PARP (tous actifs par voie orale), encore en petit nombre.
Le rucaparib, s’ajoute au niraparib-Zejula (sans mutation BRCA) et à l’olaparib-Lynparza (seulement en cas de mutation BRCA).
Le confort du patient
Les principaux effets indésirables sont représentés par des atteintes des lignées sanguines (risque élevé d’anémie ; plus réduit de neutropénie et de thrombocytopénie), des nausées/vomissements, de la fatigue, des douleurs abdominales, une élévation des transaminases et de la créatininémie, des vertiges et un prurit.
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3 questions à…
Françoise Amouroux
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