• Les AVK sont la 1re cause d’iatrogénie médicamenteuse grave en France.
• Les hémorragies dues aux AVK sont à l’origine tous les ans de 17 000 hospitalisations, de 20 % des hémorragies cérébrales hospitalisées en neurochirurgie et de 4 000 décès.
• 55 % des patients sous antivitamine K n’ont aucun carnet de suivi.
• Les règles à respecter : le médicament doit être pris à heure fixe. En cas d’oubli ou d’erreur de dose, le patient doit contacter son médecin. Il doit aussi le prévenir d’urgence lors de saignements (nez, gencives, urines rouges, selles noires ou rouges, ecchymoses), de fièvre ou d’éruptions cutanées. Le patient ne doit prendre aucun autre médicament sans l’accord d’un médecin, et surtout pas d’aspirine, d’anti-inflammatoire ou de somnifère. Toute injection intramusculaire est interdite, seules les injections sous-cutanées sont autorisées. Le patient doit se protéger de tout risque de blessure et prévenir tout praticien qu’il est sous anticoagulant.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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