Dans un déluge d'informations il est parfois difficile de capter les bons messages et de se faire un avis précis.
« Internet a provoqué une dérégulation du marché de l'information avec une abondance d'alertes qui diffusent de façon virale en suscitant de la méfiance, voire de la peur, chez les consommateurs, estime le sociologue Gérald Bronner. Il en résulte une surestimation des risques et des probabilités, surtout quand ces lanceurs d'alerte court-circuitent les réponses avisées des scientifiques. La connaissance scientifique est un bien mauvais produit médiatique, alors que la peur et l’inquiétude sont pratiquement assurées de toucher la cible médiatique. C’est ainsi que les médias en arrivent à créer, involontairement ou non, des controverses artificielles. L’idéologie précautionniste est amplifiée lorsque les risques concernent les soins cosmétiques pour l'enfant. »
Être parent c'est beaucoup de bonheur, mais aussi beaucoup de questions. La surinformation crée une situation de stress et la nouvelle génération de mamans a besoin de (re)trouver des repères fiables et sécurisants. L'objectif du groupe Mustela a toujours été de leur donner des informations cautionnées par des experts sur l'efficacité et la sécurité de ses produits. Lors du choix des cosmétiques bébé, les mamans sont particulièrement attentives à leur composition (64 %) « mais il faut aller au-delà de la composition, qui relève du choix de l'industriel, pour différencier une gamme ou une marque, prévient Christine Lafforgue, dermopharmacologue de la faculté de pharmacie université Paris Sud, il faut s'intéresser à la mention des ingrédients, vérifier leur origine naturelle et trouver la molécule qui peut, par exemple, renseigner sur la présence d'un allergène ».
Restaurer la confiance de mamans
Les mamans sont également nombreuses à s'interroger sur l'importance à accorder au bio. « En fait le bio est un label de certification qui répond à un cahier des charges précis ; le bio et le naturel sont deux choses distinctes, insiste Christine Lafforgue. Le bio correspond à une obligation de moyens et non à une obligation de résultat. En dehors de ses bienfaits pour la planète, rien ne prouve que le produit est meilleur, le label bio n'est pas un gage de tolérance : une huile essentielle bio est aussi allergisante qu'une huile essentielle naturelle. »
Toujours dans un souci de sécurité pour leur enfant et alertées par certains médias, une majorité de mamans (57 %) recherchent les produits dits sans parfum. Cette mention signifie simplement : sans produits « étiquetables » de la parfumerie, mais le produit peut contenir des substances parfumantes plus ou moins concentrées qui servent à procurer une odeur fraîche ou à masquer des odeurs désagréables. Elles peuvent provenir de sources naturelles ou de synthèse.
« Chez Mustela, on s'engage sur la maîtrise des formules et des ingrédients en termes d'origine, d'innocuité et de traçabilité avec une charte de naturalité et une liste d'éviction des ingrédients questionnés (paraben, phénoxyéthanol, phtalate…) », rappellent les responsables du groupe. Tout au long du développement d'une formule, de nombreux tests de mesure (tolérance, immunobiologique, stabilité…) sont effectués in vitro, soit sur des peaux d'adultes reconstruites, soit sur des modèles d'épidermes reconstruits de bébé (brevet exclusif Mustela). La formule est ensuite évaluée par des tests in vivo sur des adultes et des tests de consommateurs dans des conditions normales d'utilisation. Toutes les vérifications sont faites par des experts indépendants (dermatologue, pédiatre, pharmacologue, toxicologue).
D'après une conférence de presse de Mustela.
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