Parce qu’on leur avait promis 400 livres sterling, soit environ 535 euros, 306 anglaises enceintes fumeuses (7 ppm ou plus dans l’air expiré) incluses dans une étude publiée dans le « BMJ » se sont montrées près de trois fois plus motivées qu’un groupe équivalent de femmes ne bénéficiant que de conseils, et de substitut nicotiniques gratuits pendant 10 semaines.
Les 400 livres (535 euros) n’étaient délivrés, sous formes de bons d’achat, que si la patiente remplissait certaines conditions. Dans un premier temps, elle percevait 50 livres (67 euros) si elle convenait d’une date d’arrêt définitive lors d’une consultation spécialisée. Après cette date, quatre mesures de l’air expiré, espacées d’une semaine chacune, étaient réalisées.
La patiente recevait 50 livres (67 euros) supplémentaires si une mesure de l’air exhalé confirmait qu’elle ne fumait plus au bout de quatre semaines. Au bout de 12 semaines, une nouvelle vérification avait lieu, récompensée par un nouveau bon d’achat de 100 livres (134 euros). L’ultime récompense, 200 livres (267 euros), n’était attribuée que si la patiente était toujours abstinente au bout de 34 à 38 semaines. Seulement 8,6 % des femmes à qui l’on n’avait rien promis avaient arrêté de fumer à la fin du suivi de l’étude, contre 22,5 % des femmes du groupe ayant une incitation financière.
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Françoise Amouroux
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