Protection à l’égard des rayons UV
Invisible et ne donnant pas de sensation de chaleur, le rayonnement UV est puissamment réfléchi par le sable, l’eau et la neige. Il faut limiter les activités réalisées au soleil et notamment la période située entre 12 et 16 heures. L’exposition sera progressive, sous couvert d’une protection efficace : l’écran solaire sera adapté au phototype de la peau et appliqué sans modération, notamment après chaque baignade. La protection vestimentaire reste la plus efficace : chemise à manches longues, pantalon léger, chapeau, lunettes de soleil (les UV sont particulièrement nocifs pour les yeux : brûlure cornéenne, opacification du cristallin)…
Depuis le 29 juillet 2009, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), classe officiellement les UV émis par les cabines de bronzage comme « cancérogènes ». De fait, les cabines de bronzage sont soumises à une réglementation garantissant que leurs conditions d’utilisation sont conformes à des règles de bonne pratique et de minimisation des risques pour la santé (en France, cf. arrêtés d’octobre 2014 relatifs à la traçabilité et aux contrôles des appareils de bronzage).
Protection vis-à-vis des agents phototoxiques
Certains médicaments photosensibilisants augmentent la sensibilité de la peau aux UV : divers antibiotiques (tétracyclines, quinolones), AINS topiques, divers psychotropes, les psoralènes, etc. De même, des produits de phytothérapie et des huiles essentielles sont aussi photosensibilisants : c’est le cas de ceux à base de plantes contenant des furocoumarines (céleri, panais, persil, fenouil, angélique, aneth, anis, etc.).
Dépistage individuel régulier
Le dépistage d’éventuelles tumeurs cutanées s’impose, notamment chez le sujet vulnérable (phototype, activité professionnelle, existence d’antécédents familiaux de cancers cutanés). En France, le Syndicat national des dermatologues organise depuis 1998 une Journée annuelle de dépistage : cette stratégie se traduit, au fil des ans, par une réduction significative des tumeurs diagnostiquées, par des diagnostics posés aux stades initiaux de leur développement et par la reconnaissance et le traitement des lésions précurseurs (kératoses actiniques, etc.).
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