SOIXANTE-quinze millions d’Européens souffrent de douleur chronique, soit 15 % de la population active. Promue par la majorité des systèmes de santé européens l’automédication est passée dans les mœurs, mais cette volonté doit s’accompagner d’une démarche éducationnelle. En effet, les comportements des patients vis-à-vis du médicament, et des antalgiques en particulier, sont ambigus et dépendent de la culture et du système de soins des différents pays. L’enquête téléphonique « Pan-European survey highligts » a été menée auprès de 8 506 adultes représentatifs dans huit pays (Belgique, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Russie, Italie et Pologne). Elle a étudié l’attitude des personnes interrogées face à leur propre douleur et à celle de leurs enfants. Les résultats montrent que, dans l’ensemble, les sondés ont une bonne connaissance de l’automédication et des antalgiques. Un peu plus de 50 % préfèrent « faire avec » leur douleur que prendre des antalgiques. Il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit de leurs enfants, sauf en Italie : les parents sont à la fois plus proactifs, plus exigeants sur les résultats et plus prudents pour soulager les douleurs de leurs enfants que pour apaiser les leurs. Les réticences à l’automédication antalgique sont par ailleurs différentes selon les pays : craintes des effets secondaires en Allemagne et peur qu’un usage répété conduise à une dépendance dans les pays latins.
Principaux critères de choix.
Pour certains types de douleurs (lombalgie), l’automédication est plus fréquente dans les pays de l’Est. Le médecin généraliste reste le principal conseiller (56 %) mais les patients font aussi confiance à leur expérience personnelle (38 %) et à leur pharmacien (35 %). Globalement, la posologie conseillée n’est pas respectée par les adultes qui ont tendance à sous-doser le traitement (sauf en Pologne), mais lorsque la douleur est intense il peut y avoir surdosage. En revanche, les parents respectent strictement les posologies quand ils automédiquent leurs enfants. Les principaux critères de choix d’un antalgique sont la rapidité d’action et l’avis d’un professionnel de santé, aussi bien pour les adultes que pour les enfants, et dans tous les pays, sauf en Allemagne où la sécurité d’emploi est prioritaire. En 2008, le Credoc a réalisé une étude auprès de la population française, à l’initiative du laboratoire Reckitt Benckiser Healthcare. Elle montre que 55 % des Français privilégient la rapidité d’action comme critère de choix déterminant, les deux autres critères étant l’efficacité (53 %) et l’efficacité dans le temps (44 %).
Délai d’action et efficacité.
Les laboratoires Reckitt Benckiser ont développé la gamme Nurofen dont les formules spécifiques répondent aux caractéristiques de chaque douleur, avec des formes galéniques adaptées aux différentes attentes. Nurofenflash, le dernier-né de la gamme, représente aujourd’hui la réponse la plus performante en termes de rapidité et d’efficacité grâce à l’association unique d’ibuprofène et de lysine. En effet, l’ibuprofène lysine est un sel plus soluble dans l’eau que l’ibuprofène acide, ce qui permet une absorption plus rapide pour agir dès la quinzième minute, comme le démontre l’étude clinique Mehlish versus un placebo et le paracétamol 1 g. Pendant six heures, la durée du maintien de l’effet antalgique est significativement plus importante que celle du paracétamol, et à la sixième heure, le soulagement de la douleur est supérieur à celui du paracétamol. Nurofenflash se décline en deux dosages : 200 mg pour les douleurs légères à modérées pour adulte et enfant de plus de 20 kg (environ six ans), et 400 mg pour les douleurs intenses de l’adulte et de l’enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans). La présentation en petits comprimés pelliculés facilite la prise et l’observance.
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives