Une nouvelle manie sexuelle à risque

Pratiquez-vous l’oculolinctus ?

Publié le 24/06/2013

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EN MATIÈRE de sexualité, il paraît que l’imagination est toujours la bienvenue. Mais, sans jouer les rabat-joie, convenons qu’il y a tout de même quelques limites… Jugez plutôt. Une nouvelle pratique sexuelle fait actuellement ravage chez les adolescents japonais : l’oculolinctus, comprenez « léchage de globe oculaire ». Cet intime baiser d’un nouveau genre fait parler de lui depuis qu’une épidémie de conjonctivites à répétition frappe les écoles du pays. Il faut dire que ce Japanese kiss n’est pas sans danger pour l’intégrité des regards. « Cela ne peut apporter rien de bon, explique un ophtalmologiste dans l’enquête récemment publiée par le Huffington Post américain. Il y a des arêtes sur la langue qui peuvent irriter la cornée. Et si la personne n’a pas lavé sa bouche, elle peut introduire des produits acides ou des épices dans l’œil. » Conjonctivites virales, bactériennes, et même herpès ophtalmique, sont ainsi à craindre. Mais l’oculolinctus peut aussi entraîner une abrasion de la cornée susceptible de provoquer une cécité. L’amour rend aveugle, dit-on… Dans les collèges et lycées nippons, il n’est en tout cas pas rare de croiser des élèves aux yeux pansés adeptes du regard mouillé. Quoi qu’il en soit, à en croire les experts, les rapports bucco-oculaires doivent clairement être classés parmi les comportements sexuels à risques. De même que certaines pratiques orogénitales. L’acteur américain Michaël Douglas en a d’ailleurs récemment fait les frais en contractant un cancer de la gorge lié à une contamination par papillomavirus. À tout prendre, peut-être vaut-il mieux opter pour l’oculolinctus qui permet au moins de se rincer l’œil…

› DIDIER DOUKHAN