L’ANNONCE de la fin du remboursement de Champix (varénicline, Pfizer) dans le cadre du forfait de 50 euros pour l’aide au sevrage tabagique a pris de court les tabacologues. La décision a été prise par Xavier Bertrand à cause « des questions qui se sont posées » sur ce médicament et parce que, selon le ministre de la Santé, il n’a « pas apporté la preuve d’une efficacité supplémentaire » par rapport aux substituts nicotiniques. Après des mises en garde en décembre 2007 des agences du médicament, la notice a été modifiée en incluant les risques de troubles psychiatriques et conduites suicidaires, et le produit a été mis sous surveillance renforcée. « C’est un médicament qui mérite une surveillance, qui doit être prescrit avec prudence, à des gens qui n’arrivent pas à arrêter autrement, reconnaît Anne Borgne, présidente du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions (RESPAD). Mais il obtient des résultats très intéressants. » Les spécialistes craignent que la décision ministérielle ne jette le soupçon sur tous les produits de sevrage.
Tabagisme
Polémique sur le Champix
Publié le 09/06/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2843
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