L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont contre-indiqués chez la femme enceinte au-delà de la 24e semaine d’aménorrhée en raison de leur toxicité sur le fœtus, particulièrement des risques rénaux et cardiovasculaires graves, voire mortels. Cette information concerne les produits tels l’ibuprofène, le kétoprofène ou encore le diclofénac, mais aussi l’aspirine. Les risques sont d’autant plus importants, souligne l'ANSM, que ces médicaments sont souvent vendus sans ordonnance et en automédication. L’agence précise que le célécoxib (Celebrex) et l’étoricoxib (Arcoxia) sont, quant à eux, contre-indiqués pendant toute la durée de la grossesse.
Femmes enceintes
Pas d’AINS à partir du 6e mois
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Publié le 06/02/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3323
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