MÊME si la sécheresse vaginale touche majoritairement les femmes ménopausées (30 à 55 % des femmes en post-ménopause), elle peut également concerner toutes les femmes, à tous les âges de leur vie car ses causes sont multiples : grossesse, après bébé, intervention chirurgicale, radiothérapie, chimiothérapie ou prise de certains de médicaments. « Il est important de distinguer humidification et lubrification vaginales, insiste le Dr Sylvain Mimoun (Hôpital Robert Debré, Paris), leur confusion est fréquente et peut entraîner un retard de prise en charge et une aggravation de l’atrophie. » L’humidification est hormonodépendante, constante, et se développe tout au long de la cavité vaginale dont elle assure la trophicité en imbibant normalement le tissu vaginal, vulvaire et urétral. La lubrification est liée au désir et à l’acte sexuel dont elle assure la réalisation harmonieuse. Classiquement durant les dix dernières années, la sécheresse vaginale était prise en charge par le THM, au même titre que les bouffées de chaleur, mais, aujourd’hui, en raison des polémiques, le nombre de femmes traitées par THM a baissé d’environ deux tiers, et ce symptôme, qui est pourtant la deuxième plainte des femmes ménopausées, reste trop souvent banalisé.
« Les plaintes au cabinet peuvent aller du simple inconfort jusqu’à une véritable obsession. Elles dépendent du stade d’atrophie et du seuil de tolérance des symptômes, avec parfois des conséquences psychosomatiques importantes. » Ce problème médical prend de plus en plus d’importance du fait du vieillissement de la population et du nombre de cancers hormonaux dépendants qui induisent une ménopause artificielle, par leur traitement (surtout avec les antiaromatases). La place des traitements locaux non hormonaux (lubrifiants ou hydratants vaginaux) est de plus en plus large dans la prise en charge de ces troubles, du fait de la baisse d’utilisation des THM chez les femmes qui peuvent en bénéficier. Ils présentent l’avantage de ne comporter aucune contre-indication de nature hormonale, d’être maniables de façon ponctuelle ou en traitement de fond, mais leur action brève et limitée implique une application juste avant les rapports, ôtant toute spontanéité, et un renouvellement dès l’apparition des symptômes.
Un effet hydratant et lubrifiant prolongé.
Replens est le seul gel vaginal muco-adhésif à action prolongée qui rétablit en profondeur la fonction physiologique de la muqueuse vaginale grâce à une hydratation prolongée de la paroi vaginale qui va retrouver son élasticité naturelle. Son mode d’action unique est lié à son composant principal : un polycarbophile saturé en eau qui adhère comme un film à la paroi vaginale et relargue de façon constante l’eau qu’il contient. Le soulagement des symptômes d’irritation est pratiquement instantané. Avec une seule application tous les trois jours, Replens va restaurer le trophisme de la paroi, faisant ainsi progressivement disparaître la sensation de gêne et de douleur lors des rapports sexuels. Son efficacité sur 72 heures et sa double action physiologique d’hydratation et de lubrification ont été évaluées dans plusieurs essais cliniques. Ces études réunissant la plupart des situations cliniques à l’origine de cette problématique, ont permis sa mise sur le marché dans la sécheresse vaginale, en particulier chez la femme ménopausée naturellement (avec ou sans THM) ou artificiellement, et en cas de dyspareunie, de sensation d’inconfort, d’irritations et de démangeaisons.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques