Nombre d’études mesurant le risque de décès lié au surpoids et à l’obésité ne reposent que sur une seule mesure de l’indice de masse corporelle (IMC). Et celles-ci ne font généralement pas de distinction parmi les personnes qui ont un poids normal, entre celles dont le poids a toujours été stable et celles qui étaient avant en surpoids ou obèses. Du coup, la plupart de ces études sous-estiment l’impact du surpoids et de l’obésité, analyse dans les « PNAS » (« Proceedings of the National Academy of Sciences ») Andrew Stokes, professeur assistant de santé publique à l’université de Boston. « Le simple fait d’inclure une mesure temporelle du poids permet de mieux mettre en évidence les risques liés à l’obésité qui sont beaucoup plus élevés qu’estimés jusqu’alors », précise-t-il.
Après analyse des données d’une enquête nationale américaine sur la nutrition, Andrew Stokes et Samuel Preston, sociologue à l’université de Pennsylvanie, ont observé que parmi des patients dont le poids était normal au moment de l’étude mais qui avaient déjà été en surpoids ou obèses, le risque de décès est 27 % plus élevé que parmi les individus qui ont toujours gardé un poids identique. L’étude montre aussi une forte prévalence du diabète de type 2 et des maladies cardio-vasculaires chez ces anciens obèses ou en surpoids : multipliée par 3 par rapport aux groupes ayant un poids stable.
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