Dafalgan 500 mg3 boîtes
Voltarène LP 75 mg1 cp matin et soir pendant 1 semaine, puis 1 cp le matin
Voltarène Émulgel2 tubes
Zondar1 matin et soir
Inipomp 20 mg1 cp/j le matin
Altim2 seringues
Élisor 40 mg1 cp/j
Alteis 40 mg1 cp/j
Traitement pour quatre semaines
Rendez-vous pour infiltration le 30 novembre à 15 h 45 puis le 7 décembre à 10 h 30.
Quels sont les principes actifs ?
L’insuffisance d’efficacité du paracétamol a justifié la prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens en traitement continu : le médecin a retenu le diclofénac, sous forme systémique (Voltarène LP 75 mg) et sous forme topique (Voltarène Émulgel).
La vulnérabilité de M. T. impose la prescription d’un protecteur gastrique, ici un inhibiteur de la pompe à protons (IPP). Il s’agit du pantoprazole (Inipomp).
Le Zondar a pour principe actif la diacéréine, une anthraquinone ayant une action anti-inflammatoire modérée, additive à celle des autres AINS. Contribuant à limiter la dégradation du cartilage articulaire, elle est présentée comme un traitement de fond de l’arthrose.
Altim (cortivazol), un glucocorticoïde, est présenté en seringue pré-remplie et est destiné à être administré par voie intra-articulaire. Le médecin a prescrit deux seringues : il injectera une moitié de dose dans chacun des genoux à une semaine d’intervalle. Ce traitement devrait soulager M. T. pendant quatre à six semaines.
Le paracétamol (Dafalgan) est utilisé comme antalgique d’appoint. Même s’il le juge peu efficace, M. T. en fait une importante consommation lorsque le seul traitement anti-inflammatoire ne suffit pas à rendre supportables les douleurs articulaires.
Un antagoniste de l’angiotensine II, l’olmésartan (Alteis), et une statine, la pravastatine (Élisor) constituent le traitement à visée cardiaque de M. T., suivi pour hypertension et hypercholestérolémie.
Y a t-il des insuffisances et des interactions ?
Les interactions entre formes locales (topiques ou intra-articulaires) et les formes systémiques restent peu probables. De plus, M. T. a conservé une fonction hépatique subnormale ce qui facilite sa prise en charge médicamenteuse.
Et les posologies ?
Elles sont correctes : le médecin a adapté le traitement à la poussée aiguë, en augmentant la dose de diclofénac pendant une semaine et en proposant à M. T. un traitement intra-articulaire par corticoïde.
Votre conseil
Malgré son handicap, M. T. doit continuer à avoir une activité physique régulière et adaptée (elle ne doit cependant pas être à l’origine de douleurs intenses). Il doit également suivre des séances de kinésithérapie. Vous attirez son attention sur le problème que pose son embonpoint par rapport aux articulations des jambes. Elles sont mises, au quotidien, à rude épreuve et un effort pour maigrir ne serait pas superflu : c’est même un élément essentiel de la prise en charge de cette localisation d’arthrose.
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