Cette histoire médicale me rappelle une curieuse expérience qu'un de mes instituteurs préférés aimait à nous faire pratiquer : un os de poulet plongé durant 24 heures dans l'acide chlorhydrique en ressortait mou comme de la chique…
Mais la comparaison s'arrête là. Car la mésaventure survenue à cette quadragénaire Écossaise, qui n'a rien d'une gallinacée, n'a rien non plus d'une expérience. Se plaignant de douleurs aiguës au bras gauche, celle-ci s'est présentée à l’hôpital d’Édimbourg. Les médecins font passer à la patiente une IRM et découvrent l’existence d’une lésion au niveau de l’épaule gauche ainsi qu’un amincissement de l’humérus. Pour ainsi dire « tombés sur un os », ils réalisent deux biopsies pour comprendre l'origine du mal. Mais un voile persiste sur le diagnostic. Deux mois plus tard, les douleurs sont toujours là. Un nouveau prélèvement révèle alors une anomalie vasculaire au niveau de l’os. Puis, tandis que les médecins multiplient les examens, ils s’aperçoivent que l’humérus de leur patiente disparaît progressivement au profit d'un dense réseau vasculaire. Dix-huit mois après sa première visite, l'humérus de la patiente a totalement disparu. Un délai que les médecins mettent à profit pour identifier, enfin, cette affection extrêmement rare appelée « maladie de l’os fantôme ». Tellement rare que le cas vient d'être publié dans le « British Medical Journal ».
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3 questions à…
Françoise Amouroux
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