Suralimentation et moindre activité physique n’expliquent pas à elles-seules l’épidémie de surcharge pondérale. C’est le constat tiré par David Allisson, de l’université d’Alabama à Birmingham.
Alors qu’il était chargé d’observer une communauté de ouistitis dans un parc naturel, le chercheur fut frappé par le fait que la population avait tendance à prendre du poids dans son ensemble. Pourquoi ? Ce questionnement a conduit le chercheur et son équipe à observer plus de 12 types de mammifères vivant avec ou à proximité des humains, en tout plus de 20 000 animaux. « Certains animaux ont une alimentation plus riche, mais pas tous, explique David Alisson. Certains animaux font moins d’exercice, mais pas tous. »
D’autres facteurs interviennent. Mais lesquels ? L’équipe de scientifiques rappelle quelques pistes à explorer : la lumière qui modifie les habitudes alimentaires, les virus comme l’adénovirus 36 et l’obésité. Certains facteurs environnementaux (dits « épigénétiques ») sont susceptibles d’entraîner des modifications de l’expression génétique. Tels que le stress, les vivres disponibles, la fin de la prédation ou encore les changements climatiques.
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