Le caractère non spécifique d’une grande partie de la réaction pathogénique permet de contrôler ces maladies en agissant précisément sur ses aspects non spécifiques.
Le développement des biothérapies a été à l’origine de progrès très significatifs dans la prise en charge.
Un traitement précoce précédant la survenue de séquelles irréversibles est un facteur important.
- Corticoïdes : ce sont les médicaments les plus anciennement utilisés. Un effet anti-inflammatoire est observé à faibles doses par une action inhibitrice de l’expression des gènes des cytokines, tandis qu’à fortes doses se développe un effet immunosuppresseur et antiprolifératif. La prednisone-Cortancyl et la prednisolone-Solupred, sont les produits de référence.
Les posologies utilisées dépendent de la gravité. À titre d’exemple, la posologie initiale peut être de l’ordre de 1 à 1,5 mg/kg/j, pendant plusieurs semaines, suivies d’une diminution progressive des doses, en fonction de l’évolution ; avec, si possible, une dose d’entretien autour de 7,5 à 10 mg/j.
- Immunosuppresseurs : méthotrexate (7,5 à 15 mg/semaine per os en une seule prise), ciclosporine- Sandimmun et Néoral (per os, 2,5 à 5 mg/kg/j, en 2 prises à 12 heures d’intervalle), azathioprine-Imurel (2 à 4 mg/kg/j), cyclophosphamide-Endoxan (per os, 2 à 3 mg/kg/j), léflunomide-Arava (per os, dose de charge 100 mg/j pendant 3 jours, puis 20 mg/j), hydroxychloroquine-Plaquenil (per os, 6,5 mg/kg/j, en 2 ou 3 prises, à la fin des repas).
- Biothérapies : abatacept-Orancia, (en perfusion IV, 500 à 1 000 mg une fois par mois), adalimumab- Humira (voie sous-cutanée, 40 mg toutes les 2 semaines), certolizumab-Cimzia (voie sous-cutanée, dose de charge de 400 mg à S0, S2 et S4, puis 200 mg 2 fois par mois), étanercept-Enbrel (voie sous-cutanée, 25 mg, 2 fois par semaine), infliximab-Remicade (en perfusion IV, 3 mg/kg, à S0, S2, S6, puis toutes les 8 semaines).
La durée optimale du traitement (6, 12, 24 mois ?) reste inconnue. L’association de thyroxine ne diminue pas le taux de rechute, mais semble faciliter le maintien de l’euthyroïdie ainsi que le suivi (moins d’examens biologiques et de visites spécialisées). Attention aux risques associés aux antithyroïdiens : agranulocytose (fièvre, angine), cytolyse hépatique (nausées, prurit, ictère).
La prise en charge de l’hypothyroïdie de la thyroïdite d’Hashimoto repose sur l’administration d’hormone thyroïdienne à dose substitutive, soit, en moyenne, 1,6 microgramme/kg/j de lévothyroxine (à absorber chaque jour dans les mêmes conditions, à distance des éventuelles autres thérapeutiques susceptibles de diminuer son absorption intestinale : sels de fer ou de magnésium, inhibiteurs de la pompe à protons).
À savoir : le taux des auto-anticorps ne représente pas toujours un marqueur fiable de surveillance.
Le développement des biothérapies a été à l’origine de progrès très significatifs dans la prise en charge.
Un traitement précoce précédant la survenue de séquelles irréversibles est un facteur important.
- Corticoïdes : ce sont les médicaments les plus anciennement utilisés. Un effet anti-inflammatoire est observé à faibles doses par une action inhibitrice de l’expression des gènes des cytokines, tandis qu’à fortes doses se développe un effet immunosuppresseur et antiprolifératif. La prednisone-Cortancyl et la prednisolone-Solupred, sont les produits de référence.
Les posologies utilisées dépendent de la gravité. À titre d’exemple, la posologie initiale peut être de l’ordre de 1 à 1,5 mg/kg/j, pendant plusieurs semaines, suivies d’une diminution progressive des doses, en fonction de l’évolution ; avec, si possible, une dose d’entretien autour de 7,5 à 10 mg/j.
- Immunosuppresseurs : méthotrexate (7,5 à 15 mg/semaine per os en une seule prise), ciclosporine- Sandimmun et Néoral (per os, 2,5 à 5 mg/kg/j, en 2 prises à 12 heures d’intervalle), azathioprine-Imurel (2 à 4 mg/kg/j), cyclophosphamide-Endoxan (per os, 2 à 3 mg/kg/j), léflunomide-Arava (per os, dose de charge 100 mg/j pendant 3 jours, puis 20 mg/j), hydroxychloroquine-Plaquenil (per os, 6,5 mg/kg/j, en 2 ou 3 prises, à la fin des repas).
- Biothérapies : abatacept-Orancia, (en perfusion IV, 500 à 1 000 mg une fois par mois), adalimumab- Humira (voie sous-cutanée, 40 mg toutes les 2 semaines), certolizumab-Cimzia (voie sous-cutanée, dose de charge de 400 mg à S0, S2 et S4, puis 200 mg 2 fois par mois), étanercept-Enbrel (voie sous-cutanée, 25 mg, 2 fois par semaine), infliximab-Remicade (en perfusion IV, 3 mg/kg, à S0, S2, S6, puis toutes les 8 semaines).
Traitements des dysthyroïdies
Le traitement de l’hyperthyroïdie de la maladie de Basedow consiste essentiellement à freiner l’hormonosynthèse thyroïdienne par les antithyroïdiens : carbimazole-Néo-Mercazole, thiamazole-Thyrozol, propylthiouracile-Propylex, benzylthiouracile-Basdène.La durée optimale du traitement (6, 12, 24 mois ?) reste inconnue. L’association de thyroxine ne diminue pas le taux de rechute, mais semble faciliter le maintien de l’euthyroïdie ainsi que le suivi (moins d’examens biologiques et de visites spécialisées). Attention aux risques associés aux antithyroïdiens : agranulocytose (fièvre, angine), cytolyse hépatique (nausées, prurit, ictère).
La prise en charge de l’hypothyroïdie de la thyroïdite d’Hashimoto repose sur l’administration d’hormone thyroïdienne à dose substitutive, soit, en moyenne, 1,6 microgramme/kg/j de lévothyroxine (à absorber chaque jour dans les mêmes conditions, à distance des éventuelles autres thérapeutiques susceptibles de diminuer son absorption intestinale : sels de fer ou de magnésium, inhibiteurs de la pompe à protons).
À savoir : le taux des auto-anticorps ne représente pas toujours un marqueur fiable de surveillance.
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