98 % des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique (HR+ HER2-) font confiance au pharmacien, selon une enquête menée par Lilly et l’association Europa Donna (enquête BVA réalisée auprès de 147 patientes, entre juin et octobre 2018).
86 % des patientes déclarent rencontrer le pharmacien 1 à 2 fois par mois, et 69 % n’hésitent pas à prendre contact avec lui pour toute question. Elles se sentent globalement bien accompagnées et estiment que les moyens mis en place sont suffisants dans le cadre de leur prise en charge à domicile. Cependant, certaines lacunes subsistent dans leur suivi. Ainsi, 48 % des patientes déclarent ne pas avoir reçu d’information sur les effets indésirables et 49 % sur la manière de les gérer. De plus, 43 % d’entre elles sont à la recherche de conseils sur les médecines complémentaires.
De leur côté, les officinaux sont conscients de leur rôle clé auprès de ces patientes, notamment pour améliorer l’observance et la qualité de vie, selon une autre enquête Lilly/association Europa Donna réalisée auprès de 104 pharmaciens d’officine en juillet 2018. Ils sont d’ailleurs 91 % à être prêts à s’impliquer davantage dans le parcours de soins en ambulatoire.
Nouvelles missions
Cette possibilité va être d’autant plus facile avec l'arrivée d'entretiens pharmaceutiques dédiés à « l'accompagnement des patients sous chimiothérapie », qui devraient voir le jour d’ici à la fin de l’année.
Les pharmaciens s'y préparent déjà. Ainsi, dans les 12 prochains mois, 63 % des officinaux ont prévu de poursuivre leurs efforts de formation de leurs équipes, mais aussi de mettre en place des entretiens pharmaceutiques et d’intégrer un programme d’éducation thérapeutique pour ces patientes.
Pour accomplir ces nouvelles missions, les pharmaciens souhaiteraient disposer de formations sur la prise en charge ambulatoire du cancer du sein métastatique et le développement d’outils pour les accompagner. Ils désireraient aussi (pour 94 %) que la collaboration entre la ville et les oncologues ou le pharmacien hospitalier soit renforcée. 87 % souhaiteraient même recevoir l’ordonnance en amont de la délivrance afin de mieux se préparer et pourvoir mieux accompagner la patiente.
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