Les particules fines (PM10) tuent. Plus tôt et plus rapidement. C’est le constat établi par un rapport de l’Institut de veille sanitaire (InVS) qui a filtré les données de 17 grandes villes françaises, soit plus de 15 millions d’habitants. La mortalité journalière non accidentelle y serait en hausse de 0,51 % pour l’ensemble de la population pour chaque hausse de 10 µg.m-3 de PM10, avec des pics de 0,55 % pour les maladies cardio-vasculaires. Fait important, l’exposition au-delà de quarante-huit heures apparaît comme un facteur essentiel de mortalité car déclencheur de pathologies à risques (asthme, maladies cardiaques, etc.) avec une prévalence de 0,38 % de mortalité non accidentelle contre 0,13 % dans les premiers quarante-huit heures. En élargissant ses analyses de 9 à 17 métropoles, l’étude démontre que les PM10 touchent l’ensemble des centres urbains français. Car si aucun n’atteint la valeur réglementaire européenne de 40 µg.m-3, seul Dijon, respecte la valeur guide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixée à 20 µg.m-3. Parmi les plus exposées, les villes de Marseille, Lille, Lyon et Nice. À noter que si la hausse de la mortalité est plus élevée en été qu’en hiver, la surveillance ne doit pas être relâchée cette semaine. Airparif, organisme chargé de surveiller et de mesurer la qualité de l’air à Paris a annoncé pour ce mardi 6 janvier un niveau de particules fines PM10 avec un indice de pollution à 77/100. Le seuil d’information est déclenché à partir de 50 µg.m-3.
Les particules fines, cause de décès avérée
Publié le 06/01/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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