« Cet été, avec les fêtes et les soirées, je me suis remise à fumer. Depuis la rentrée, j’ai l’impression de perdre plus mes cheveux. »
Le cuir chevelu étant richement vascularisé, les cheveux sont sensibles à ce qui est véhiculé par le sang. Les substances toxiques issues de la fumée de cigarette altèrent la vascularisation capillaire du cuir chevelu : les follicules pileux sont moins bien alimentés en nutriments et vitamines, ce qui entraîne l’apparition de cheveux plus ternes, moins brillants et favorise leur chute.
« Mon fils lycéen craint de devenir chauve comme son père. Qu’est-ce qu’il peut faire pour garder ses cheveux ? »
L’alopécie androgénique a une composante héréditaire mais non systématique. Actuellement, aucune solution n’existe pour enrayer la chute des cheveux. Une bonne hygiène de vie permettra de ralentir au mieux le phénomène, en commençant par une alimentation équilibrée, riche en acides aminés soufrés (cystéine et méthionine), en vitamine B6, en fer et en zinc. Ces éléments sont retrouvés dans la viande, le poisson, les crustacés, les œufs, les céréales (blé, riz, maïs, seigle), les légumineuses, les champignons et les légumes. Le stress et le tabac doivent être évités ainsi que tout facteur de fragilisation du cheveu tels que la chaleur (brushing, sèche-cheveux, permanentes sous casque chauffant), les colorations, les défrisages et les tractions importantes sur les racines par certaines coiffures.
« Mon mari se lave les cheveux tous les jours car il a les cheveux gras. Or, il a tendance à perdre ses cheveux. Quel shampoing peut-il utiliser ? »
Un excès de production en sébum peut être à l’origine de chute de cheveux. Un shampoing traitant sébo-régulateur peut être conseillé à raison d’une ou deux applications par semaine. Les shampoings doux ou extra-doux peuvent être utilisés quotidiennement, en évitant les shampoings pour bébés non adaptés au cuir chevelu adulte.
« Regardez, je perds mes cheveux seulement sur une petite zone. Qu’est-ce que je peux mettre dessus ? »
En cas d’alopécie en plaque délimitée sur une zone circonscrite du cuir chevelu, la consultation médicale est obligatoire. Selon l'aspect des plaques et celui des cheveux, il peut s'agir de teigne, nécessitant un traitement antifongique adapté pour la personne atteinte et des mesures de prévention pour son entourage, de pelade, maladie auto-immune ou de trichotillomanie, trouble obsessionnel compulsif requérant une prise en charge médicale adaptée.
« Mon médecin m’a prescrit de l’énalapril depuis 2 mois et j’ai l’impression de perdre mes cheveux. Est-ce lié ? »
Les alopécies médicamenteuses se présentent sous la forme d'une perte de cheveux diffuse, généralisée ou circonscrite, réversible dès l'arrêt du traitement. En dehors des anticancéreux et immunosuppresseurs, les médicaments les plus fréquemment en cause dans l’alopécie médicamenteuse sont les psychotropes (lithium, antidépresseurs tricycliques), l’acide valproïque, les anti-hypertenseurs (IEC, spironolactone) et les β-bloquants. Les œstroprogestatifs sont impliqués au cours mais aussi à l'arrêt du traitement. De rares cas ont également été retrouvés avec les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines, les antivitamines K, les rétinoïdes et les antithyroïdiens.
Le cuir chevelu étant richement vascularisé, les cheveux sont sensibles à ce qui est véhiculé par le sang. Les substances toxiques issues de la fumée de cigarette altèrent la vascularisation capillaire du cuir chevelu : les follicules pileux sont moins bien alimentés en nutriments et vitamines, ce qui entraîne l’apparition de cheveux plus ternes, moins brillants et favorise leur chute.
« Mon fils lycéen craint de devenir chauve comme son père. Qu’est-ce qu’il peut faire pour garder ses cheveux ? »
L’alopécie androgénique a une composante héréditaire mais non systématique. Actuellement, aucune solution n’existe pour enrayer la chute des cheveux. Une bonne hygiène de vie permettra de ralentir au mieux le phénomène, en commençant par une alimentation équilibrée, riche en acides aminés soufrés (cystéine et méthionine), en vitamine B6, en fer et en zinc. Ces éléments sont retrouvés dans la viande, le poisson, les crustacés, les œufs, les céréales (blé, riz, maïs, seigle), les légumineuses, les champignons et les légumes. Le stress et le tabac doivent être évités ainsi que tout facteur de fragilisation du cheveu tels que la chaleur (brushing, sèche-cheveux, permanentes sous casque chauffant), les colorations, les défrisages et les tractions importantes sur les racines par certaines coiffures.
« Mon mari se lave les cheveux tous les jours car il a les cheveux gras. Or, il a tendance à perdre ses cheveux. Quel shampoing peut-il utiliser ? »
Un excès de production en sébum peut être à l’origine de chute de cheveux. Un shampoing traitant sébo-régulateur peut être conseillé à raison d’une ou deux applications par semaine. Les shampoings doux ou extra-doux peuvent être utilisés quotidiennement, en évitant les shampoings pour bébés non adaptés au cuir chevelu adulte.
« Regardez, je perds mes cheveux seulement sur une petite zone. Qu’est-ce que je peux mettre dessus ? »
En cas d’alopécie en plaque délimitée sur une zone circonscrite du cuir chevelu, la consultation médicale est obligatoire. Selon l'aspect des plaques et celui des cheveux, il peut s'agir de teigne, nécessitant un traitement antifongique adapté pour la personne atteinte et des mesures de prévention pour son entourage, de pelade, maladie auto-immune ou de trichotillomanie, trouble obsessionnel compulsif requérant une prise en charge médicale adaptée.
« Mon médecin m’a prescrit de l’énalapril depuis 2 mois et j’ai l’impression de perdre mes cheveux. Est-ce lié ? »
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