Le conseil officinal vise à soulager les symptômes du patient. Le traitement recommandé est un antalgique/antipyrétique et une solution de lavage nasal. Au préalable, l'échange avec le patient doit permettre d'identifier d'éventuels risques de complication. Ainsi, les nourrissons ayant des antécédents de bronchiolites ou autre trouble respiratoire, les sujets immunodéprimés ou les sujets présentant une maladie respiratoire sous-jacente doivent bénéficier d'une consultation médicale. En outre, une fièvre persistante pendant plusieurs jours, une toux d'intensité croissante ou des difficultés à respirer impose une auscultation médicale. L'otite moyenne aiguë est une des complications la plus fréquente, suivi de la sinusite maxillaire. La survenue d'une conjonctivite purulente traduit généralement une surinfection bactérienne. Enfin, des problèmes articulaires peuvent apparaître quelques jours après un rhume, principalement un torticolis.
Garantir le bon usage
Le rhume fait fréquemment l'objet d'une automédication du fait d'un accès facile aux médicaments indiqués dans cette pathologie. Cela impose une vigilance accrue de la part de l'équipe officinale. Même s'ils sont sans ordonnance, ces médicaments peuvent présenter des risques s'ils sont mal utilisés. C'est le cas des spécialités de pseudo-éphédrine ou des AINS (cf. Les produits du conseil).
Pas besoin d'antibiotiques
Certains patients se plaignent d'épisodes infectieux à répétition, et pressent le médecin de prescrire des antibiotiques. Ils appuient généralement leur demande sur un précédent de complication bactérienne, pour lequel seul le traitement antibiotique les a soulagés. L'utilisation d'antibiotiques n'est pas démontrée en cas d'infection virale comme le rhume, ni pour prévenir une surinfection bactérienne, ni pour réduire la durée des symptômes. Sans procéder à un cours de bactériologie, il est intéressant de rappeler le principe d'action des antibiotiques, à savoir leurs propriétés antibactériennes uniquement.
Favoriser un environnement sain
La prévention des récidives repose sur l'adoption de gestes simples comme l'aération régulière des pièces de vie, le lavage des mains et le mouchage. Chez le nourrisson, le mouchage s'effectue avec du sérum physiologique. Il ne faut pas hésiter à expliquer comment instiller le produit à l'enfant pour un résultat efficace. Chez l'enfant et l'adulte, le mouchage est fondamental. Au niveau de l'habitat, il est recommandé de ne pas surchauffer et d'humidifier l'air si celui est trop sec. Enfin, le tabagisme passif provoque une fragilité ORL et constitue un facteur de risque de récidive.
Garantir le bon usage
Le rhume fait fréquemment l'objet d'une automédication du fait d'un accès facile aux médicaments indiqués dans cette pathologie. Cela impose une vigilance accrue de la part de l'équipe officinale. Même s'ils sont sans ordonnance, ces médicaments peuvent présenter des risques s'ils sont mal utilisés. C'est le cas des spécialités de pseudo-éphédrine ou des AINS (cf. Les produits du conseil).
Pas besoin d'antibiotiques
Certains patients se plaignent d'épisodes infectieux à répétition, et pressent le médecin de prescrire des antibiotiques. Ils appuient généralement leur demande sur un précédent de complication bactérienne, pour lequel seul le traitement antibiotique les a soulagés. L'utilisation d'antibiotiques n'est pas démontrée en cas d'infection virale comme le rhume, ni pour prévenir une surinfection bactérienne, ni pour réduire la durée des symptômes. Sans procéder à un cours de bactériologie, il est intéressant de rappeler le principe d'action des antibiotiques, à savoir leurs propriétés antibactériennes uniquement.
Favoriser un environnement sain
La prévention des récidives repose sur l'adoption de gestes simples comme l'aération régulière des pièces de vie, le lavage des mains et le mouchage. Chez le nourrisson, le mouchage s'effectue avec du sérum physiologique. Il ne faut pas hésiter à expliquer comment instiller le produit à l'enfant pour un résultat efficace. Chez l'enfant et l'adulte, le mouchage est fondamental. Au niveau de l'habitat, il est recommandé de ne pas surchauffer et d'humidifier l'air si celui est trop sec. Enfin, le tabagisme passif provoque une fragilité ORL et constitue un facteur de risque de récidive.
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