FAUX. Non, le tatouage n'est pas cancérogène. Aucune étude sérieuse n'a mis en évidence le risque carcinogène de la pratique. Pourtant, certaines encres chimiques contiennent bien des métaux lourds (stabilisateurs de couleurs). Du dioxyde de titane, classé cancérogène probable, a été retrouvé dans les ganglions lymphatiques de tatoués…
VRAI. Oui, on peut être allergique au tatouage. À vrai dire, les complications dermatologiques, même si elles sont plutôt rares - de l'ordre de 5 % - sont le plus souvent d'ordre allergique. Les pigments rouges et leurs dérivés sont les plus allergisants. Les réactions allergiques interviennent généralement dans les semaines qui suivent le tatouage.
FAUX. Le risque infectieux, important ? Pas tant que ça. Depuis la modernisation des techniques et la professionnalisation du métier de tatoueur, les complications infectieuses se font rares. Le recours à un professionnel est la meilleure garantie d'une technique respectueuse de l'hygiène et de la stérilité.
FAUX. Non le tatouage ne concerne pas qu'une seule classe socioprofessionnelle. Les tatoués se retrouvent parmi toutes les classes sociales. La génération des trentenaires et quadragénaires semble toutefois plus séduite par la pratique. Un constat que l'on pourrait attribuer au « tatoo-boom des années 2000 ».
VRAI et FAUX. Oui, le détatouage, ça marche ! Commercialement, s'entend, car les séances sont coûteuses et peuvent être nombreuses. Mais en termes d'efficacité, c'est une autre affaire. Si on laisse de côté l'excision chirurgicale et la dermabrasion, réservées à certains cas, le laser s'impose comme la méthode la plus en vogue (Q-Switched ou PicoSure). Le faisceau lumineux vient fragmenter les pigments de l'encre présents sur la partie supérieure du derme afin qu'ils soient éliminés par l'organisme grâce à l'action des macrophages. Côté résultat, aucune garantie, s'empressent de dire les spécialistes. Sans compter que les peaux foncées s'exposent même à un risque de dépigmentation… Un comble pour un tatoué !
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Françoise Amouroux
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