Le diagnostic est généralement posé par l’existence d’une douleur présente 3 mois après le début de l’éruption. Typiquement, la zone lésée présente, outre un fond douloureux permanent (à type de sensations de brûlure, de serrement ou d’arrachement), un déficit sensitif et des dysesthésies (picotements, fourmillements). Il existe également des accès paroxystiques : coups de poignard, décharges électriques.
Enfin, des stimulations habituellement non douloureuses, comme le port ou le frottement des vêtements, évoquent une sensation douloureuse : allodynie.
Le risque de douleurs post-zostériennes augmente avec l’avancée en âge, jusqu’à atteindre 50 % chez les plus de 60 ans et même 75 % chez les plus de 75 ans, surtout si le patient est porteur d’une neuropathie antérieure ou souffre d’une immunodépression.
Les antalgiques habituels (paracétamol, paracétamol-codéine, anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont généralement insuffisants.
Les traitements par voie générale utilisent les antidépresseurs tricycliques (l’action n’apparaît qu’après une à deux semaines) et certains antiépileptiques (carbamazépine, gabapentine, topiramate…).
3 questions à…
Françoise Amouroux
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