Chez les diabétiques de type 2, un exercice sportif à haute intensité par intervalles permettrait d’augmenter le métabolisme du glucose ainsi que la sensibilité à l’insuline, comme le révèle une étude scandinave.
Trente secondes d’exercice intense suivi de quelques minutes de récupération bis repetita et ce, trois fois par semaine : cette méthode d’entraînement par intervalle à haute intensité, également dénommée HIIT (high-intensity interval training), serait bénéfique chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
En effet, une étude effectuée par des chercheurs de l’université de Turku (Finlande) et publiée dans le « Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports » révèle des résultats étonnants, notamment sur le métabolisme du glucose évalué dans les muscles de la cuisse. Et ce deux semaines seulement après la pratique HIIT, soit au bout de six séances. Le niveau de métabolisme du glucose chez les patients diabétiques de type 2 rejoint celui des personnes en bonne santé, comme leur sensibilité à l’insuline.
Chez les patients diabétiques s’étant soumis à un programme d’exercice traditionnel d’intensité modérée, l’amélioration n’est que de 50 %. Par conséquent, les chercheurs suggèrent qu’il faudra donc plus de temps pour obtenir les mêmes résultats. « L’HIIT a un impact rapide sur le métabolisme. Cependant, aucune différence importante n’a été démontrée entre l’impact de l’HIIT et un entraînement continu d’intensité modérée sur une plus longue période. Le bénéfice principal de l’HIIT est qu’il est moins chronophage », déclare Tanja Sjöros, doctorante ayant participé à l'étude.
Les chercheurs conseillent donc aux patients d’adapter leur pratique sportive en fonction de leurs préférences. Et surtout de consulter leur médecin avant de commercer une nouvelle forme d’exercice. En revanche, précisent-ils, il est indéniable que « l’exercice est une partie essentielle du traitement et de la prévention du diabète ».
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