UNE VASTE ÉTUDE de population menée en Grande Bretagne confirme le risque thromboembolique (VTE) accru associé aux pilules progestatives de 3e génération par rapport aux pilules de 2e génération. Les résultats, publiés cette semaine dans le « British Medical Journal », révèlent en effet un risque 1,5 à 1,8 fois plus élevé avec les pilules de dernière génération.
Si le risque accru global avait déjà été établi, « cette nouvelle étude permet de clarifier la situation concernant le risque relatif associé aux différentes pilules. Grâce à sa puissance statistique, et parce que nous avons pris en compte les nombreux facteurs confondants, cette analyse fournit les estimations les plus fiables à ce jour, » jugent les chercheurs. Ces derniers ont reposé sur deux bases de données nationales, pour analyser les prescriptions réalisées entre 2001 et 2013 aux femmes britanniques âgées entre
15 et 49 ans. Par rapport aux femmes ne prenant pas de contraception orale, celles sous pilule de 2e génération (lévonorgestrel, noréthistérone, norgestimate) avaient 2,5 fois plus de risque VTE. Celles sous pilules de 3e génération (drospirénone, désogestrel, gestodène, cyprotérone) : 4 fois plus de risque. Les auteurs rappellent que ce risque reste rare – bien plus rare, par exemple, que le risque VTE associé à la grossesse – et qu’il ne devrait donc pas dissuader la prescription de progestatifs de 3e génération.
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