À propos de la maladie d’Alzheimer, nous soulignerons la place importante de l’aidant qu’il soit professionnel ou « aidant naturel » (conjoint, descendant…). N’oublions pas que 80 % des patients atteints de cette maladie vivent à domicile ! Les aidants doivent certes veiller à la bonne observance des traitements mais aussi à encadrer les patients dans leurs diverses activités. Ils doivent aussi faire face à des situations de crise, notamment à des troubles du comportement parfois difficiles à gérer. L’amélioration de leurs attitudes de communication vis-à-vis du patient est essentielle et permet parfois de diminuer ou de supprimer le recours abusif aux psychotropes. Tout cela s’apprend et nous devons leur conseiller de se rapprocher des associations de patients qui organisent des formations et des séances éducatives destinées aux aidants, leur permettant d’acquérir le minimum de connaissances utiles.
Mieux informés, entourés et écoutés, les aidants familiaux réduisent leur détresse psychologique (ils présentent trois fois plus de dépression qu’une population témoin), se déculpabilisent, comprennent mieux la personne atteinte et se placent davantage à son écoute. Ceci au profit de la santé du patient.
À l’officine, n’oublions pas de rappeler aux aidants un certain nombre de conseils : « ne pas se donner d’objectifs héroïques, penser à soi, se donner du répit, ne pas hésiter à demander de l’aide, rencontrer les associations de familles, consulter si le stress devient important… »
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Françoise Amouroux
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