On observe désormais pour les maladies auto-immunes une meilleure efficacité diagnostique. Parallèlement, leur prise en charge thérapeutique a progressé permettant une augmentation de la durée de vie des patients atteints. On arrive ainsi à une prévalence globale de 5 à 10 % pour ces maladies qui sont chroniques, parfois invalidantes et qui touchent souvent des sujets jeunes.
L’éducation de ces patients est essentielle. Ils doivent en effet bien comprendre les enjeux de la prise en charge de leur maladie et adhérer sur le long terme à une démarche thérapeutique parfois contraignante. Ceci est indispensable pour ne pas aboutir à une observance thérapeutique décevante.
L’évolution des maladies auto-immunes est imprévisible malgré certains facteurs de mauvais pronostic bien connus. La maladie peut rester quiescente ou au contraire évoluer rapidement vers des atteintes viscérales graves qui conditionnent le pronostic.
Ceci nécessite une surveillance clinique et biologique attentive et adaptée. Par ailleurs, il faut surveiller la tolérance des traitements et l’apparition des éventuels effets indésirables ou complications qui leur sont liés.
La qualité de l’accompagnement de ces patients est essentielle. Le pharmacien peut largement y contribuer.
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Françoise Amouroux
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