Le point de vue de l’UTIP

Publié le 18/02/2013

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La notion de sévérité de l’asthme est aujourd’hui remplacée par celle de contrôle. Ce dernier est défini par la présence ou l’absence de certains critères, essentiellement cliniques, qui apprécient l’activité de la maladie sur une semaine à trois mois précédant la consultation. Il est ainsi recommandé de centrer le suivi des asthmatiques sur le contrôle de l’asthme. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), ce contrôle peut être « optimal », « acceptable » ou « inacceptable »

Environ 550 000 patients asthmatiques non contrôlés par leur traitement sont éligibles aux entretiens pharmaceutiques dont la mise en place dans nos officines est prévue à partir de juillet 2013. C’est dire l’importance du dossier publié ici.

Notre mission est en effet essentielle et participera à l’éducation du patient. Ce dernier doit en effet comprendre sa maladie, connaître les mesures d’éviction des allergènes et des facteurs aggravants, savoir gérer ses efforts et sa pratique sportive, comprendre le rôle des différents médicaments et leur mode d’administration (médicaments inhalés), maîtriser l’utilisation du débitmètre de pointe, être capable de détecter les signes de décompensation et gérer ses crises. Les entretiens pharmaceutiques pour accompagner les patients asthmatiques nécessitent une parfaite maîtrise des connaissances concernant la maladie et sa prise en charge. Nous invitons nos confrères à faire le point sur ces dernières au cours de formations adaptées afin d’optimiser leurs pratiques professionnelles dans ce domaine. Nous pouvons largement contribuer à ce que le contrôle de l’asthme devienne « optimal » pour de plus en plus de patients.