L’incidence des cancers augmente avec l’âge et plus de 50 % d’entre eux surviennent après 65 ans. La douleur associée au cancer, chez des patients âgés, est extrêmement courante en ville. Elle est de mieux enmieux prise en charge, que ce soit tout au long de la maladie, lors d’une rémission avec séquelles douloureuses (liées au cancer lui-même ou aux traitements mis en place) ou bien en fin de vie.
Mais chez les personnes âgées, un certain nombre de facteurs rendent parfois difficiles l’instauration et le suivi d’un traitement antalgique. Il s’agit de patients à risques souvent polypathologiques et vivant parfois dans un contexte socio-économique difficile. Les antalgiques doivent être administrés en tenant compte non seulement de leurs effets indésirables possibles, mais aussi des problèmes d’observance et d’interactions médicamenteuses. Concernant ces dernières, nous sommes heureusement largement aidés par l’outil que notre profession a mis au point, à savoir le dossier pharmaceutique (DP).
Enfin, il n’est pas superflu de rappeler aux patients et à leurs familles que la morphine n’est pas réservée seulement au traitement des cancéreux en phase terminale, qu’elle entraîne des effets indésirables qui peuvent être prévenus et qu’elle n’induit pas de toxicomanie, lorsque le traitement est bien conduit. Ces trois messages sont importants.
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