Une motivation initiale suffisante est toujours indispensable ; à chacun la sienne : protéger sa santé, mieux respirer, retrouver le goût et l’odorat, vivre mieux sa grossesse, ne plus être dépendant…
L’objectif doit être un sevrage total et prolongé du tabagisme, mais des stratégies de réduction progressive peuvent être également efficaces.
Une mesure du degré de dépendance physique à la nicotine doit être réalisée (test de Fagerström) avant la tentative du sevrage, afin d’adapter la stratégie à l’intensité de celle-ci, si possible complétée par une mesure du souffle (spiromètre électronique) pour détecter une éventuelle BPCO.
Les symptômes du manque sont représentés par une irritabilité, une humeur dépressive, de l’agitation, une somnolence, des troubles du sommeil, de la concentration, de l’appétit ou une constipation.
Pour être la plus efficace possible, la prise en charge du fumeur doit s’adresser aux trois types de dépendance : physique, psychologique et comportementale. Il existe ainsi une forte complémentarité entre les aides médicamenteuses et un abord psychocomportemental.
Il faut avoir présent à l’esprit que l’effet d’un dispositif transdermique exige un délai plus important que par les autres voies, notamment digestives, car le taux plasmatique en médicament s’élève graduellement avant de se stabiliser.
Il faut alterner les sites d’application du patch, en privilégiant le tronc, les bras et les hanches, pour éviter les irritations locales, en respectant un intervalle d’au moins une semaine entre deux applications au même endroit.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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