Le risque tératogène est très fort également pour le mycophénolate. Cellcept et ses génériques (prévention des rejets de greffe cardiaque ou hépatique) et Myfortic (prévention des rejets de greffe rénale) présentent un risque d’avortement spontané de 45 à 49 %, celui de malformations congénitales de 23 à 27 %.
Excepté s’il n’y a pas d’alternative thérapeutique, l’ANSM insiste sur le fait qu’ils ne doivent pas être utilisés pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer qui n’utilise pas de méthode contraceptive efficace ou qui n’a pas de test de grossesse négatif à l’initiation du traitement. Selon les données actuelles, environ 1 000 femmes en âge de procréer seraient exposées chaque année au mycophénolate (sur un total de 8 500 patientes), dont la moitié d’entre elles ne correspondent pas à la population cible de l’AMM.
« Nous avons identifié une utilisation dans le lupus érythémateux disséminé, la sclérose en plaques et la sclérodermie. Il n’existe aucune situation hors AMM qui justifie de prendre ce risque », note Marc Martin, chef du pôle immunologie de l’ANSM. Il est également recommandé aux hommes sous traitement et sexuellement actifs d’utiliser des préservatifs pendant le traitement et pendant 90 jours après l’arrêt du traitement, et de demander à leurs partenaires féminines d’utiliser une contraception sur la même période.
Le mycophénolate aussi
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Publié le 07/12/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3223
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