En janvier, des associations animeront l'opération « Mois sans alcool », sans le soutien des pouvoirs publics.
Sans l'aide de l'État, une vingtaine d'associations, dont la Ligue contre le cancer et le Fonds actions addictions, vont se mobiliser durant tout le mois de janvier pour l'opération « Mois sans alcool ». Une initiative calquée sur le « Dry january » (Janvier sec) né en 2013 au Royaume-Uni pour inciter ceux qui le souhaitent à faire une pause dans leur consommation et à réfléchir à leur rapport à l'alcool. Un site Internet sera prochainement lancé et des contenus seront publiés sur les réseaux sociaux.
Si le ministère de la Santé et l'agence Santé publique France n'ont jamais officiellement confirmé qu'ils participeraient à cette opération, le projet avait bel et bien été évoqué par les pouvoirs publics. L'absence de soutien de l'État a choqué certaines associations, comme France Assos Santé, qui a adressé un courrier au président de la République à ce sujet.
De plus, les bénéfices du Dry january sur la santé ont été observés dans divers travaux. Selon une étude de l'université du Sussex au Royaume-uni (voir notre article « abonné ») réalisée sur 800 participants au Dry january, 93 % ont déclaré avoir ressenti un « sentiment d'accomplissement » à la fin du mois, 71 % ont eu un meilleur sommeil et 51 % ont perdu du poids. Huit mois après la fin de l'opération, les participants buvaient moins d'alcool qu'auparavant et la fréquence des alcoolisations excessives était en diminution chez ces derniers. Une autre étude menée en Suisse a montré que passer un mois sans boire d'alcool avait un effet positif sur la santé dans sa globalité (baisse de la tension artérielle et de l'anxiété, amélioration du bien-être psychique, effets positifs sur la concentration…).
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