La ministre des Outre-mer a annoncé que tous les moyens humains et financiers seront déployés à La Réunion pour endiguer une épidémie de dengue imminente.
Alors qu’en moyenne dix nouveaux cas de dengue sont enregistrés chaque semaine depuis juillet à La Réunion, le gouvernement a promis de mettre les moyens « à la hauteur des risques » pour prévenir la propagation de la dengue, en luttant notamment contre son vecteur, l’aedes albopictus, alias le moustique tigre.
Rappelant que 3 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2017 ont été mis à disposition des autorités locales pour combattre les moustiques, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, a assuré que la lutte s’intensifierait. Consciente que la mobilisation de tous les acteurs était nécessaire, elle s’est toutefois refusée à annoncer des données chiffrées sur l’ampleur de ce dispositif.
En juillet dernier, le niveau 4 du plan ORSEC avait été déclenché. Mais la propagation du virus a pris de l'ampleur, l’hiver austral n’étant pas parvenu à l'enrayer. Le retour de la chaleur aidant, un nouveau pic épidémique est désormais redouté. Le bilan ne cesse en effet d'évoluer (lire notre article « abonné »). Aujourd'hui, 6 627 cas de dengue confirmés ont été dénombrés depuis le début de l’année. Cinq décès sont à déplorer, tandis que 142 personnes ont été hospitalisées. 23 000 autres ont consulté leur médecin traitant pour des symptômes évoquant la dengue.
À noter qu’en 2005 et 2006, l’île avait déjà été victime d’une autre épidémie due au moustique tigre, le chikungunya. Un tiers de la population avait été touché à l’époque et 225 personnes étaient décédées des suites de la maladie.
Avec AFP
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