Jusqu’à présent utilisé pour ses effets esthétiques, et plus récemment antalgiques, le Botox pourrait se révéler efficace contre certains troubles psychiatriques, comme le révèlent des recherches effectuées à l’université de Hanovre.
Les effets de la toxine botulique, plus connue sous le nom de Botox, étaient avérés contre les douleurs neuropathiques. Un article publié dans l'« American Journal of Psychiatry » révèle que le fameux remède contre les effets délétères de l’âge pourrait contribuer à la prise en charge de certains troubles psychiques, notamment des patients souffrant du trouble de la personnalité borderline.
D’après les observations des chercheurs de l’université de Hanovre en Allemagne, les symptômes se réduisent considérablement après une injection unique de Botox dans la glabelle, cette partie du front située entre les arcades sourcilières. Étudié sur six patientes « borderline » résistantes à toute autre forme de traitement, le Botox a conduit à une amélioration significative de leur état.
Ce n’est pas la première fois que le Botox est évoqué dans la dépression et la régulation des émotions. Comme le déclare le Pr Tillmann Krüger, l’un des chercheurs de l’université de Hanovre, « le Botox pourrait être ainsi le premier médicament autorisé contre les troubles de la personnalité. Il a pour avantage d’agir sur plusieurs mois tout en présentant, injecté à petite dose, peu d’effets secondaires ». Si ce n’est un rajeunissement du patient.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques