LA SECRÉTAIRE d’État à l’Écologie Chantal Jouanno a demandé à l’Agence française de sécurité des aliments de reprendre l’expertise sur les effets du bisphénol A (BPA), une décision que salue le Réseau environnement santé (RES). « Nous devons être extrêmement vigilants sur les effets de cette substance sur les nourrissons », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député Gérard Bapt (PS), président du groupe santé environnementale.
L’AFSSA a conclu, dans un avis rendu en octobre, à l’« innocuité » des biberons contenant du BPA. Mais « le récent congrès de la Société américaine d’endocrinologie vient de prendre position pour dire que l’exposition au BPA comme à d’autres perturbateurs endocriniens devait être évitée », souligne le RES. La Food and Drug Administration (FDA), l’agence de sécurité alimentaire américaine, devrait elle aussi réexaminer le dossier, selon Gérard Bapt.
Refusant d’appliquer le principe de précaution, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a invoqué à plusieurs reprises l’avis de l’AFSSA et d’autres agences européennes. Elle a rappelé aussi qu’elle avait créé il y a quelques mois un groupe de travail sur les perturbateurs endocriniens « pour confirmer l’avis de ces agences » et qu’elle avait confié une étude à l’INSERM « pour prendre les mesures appropriées ».
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