Dans les pays de l’Est de l’Europe, la tuberculose ne s’importe plus, elle se développe sous une forme autochtone, révèle une étude publiée par le consortium européen TBnet. Comme l’expose le site lequotidiendumedecin.fr dans son édition du 16 février, ce réseau de chercheurs dédié à la promotion de la recherche clinique sur la tuberculose en Europe s’est penché sur les mycobactéries multirésistantes, analysant 380 patients infectés par des souches résistantes de Mycobacterium tuberculosis et 376 contrôles infectés par une souche non résistante, dans 16 pays européens. Il en résulte que si dans dix pays de faible prévalence, comme l’Italie ou la Grande-Bretagne, 85,4 % des cas de tuberculoses multirésistantes provenaient d’une infection extérieure au pays, dans les pays de l’Est européen, comme la Moldavie et la Roumanie, où la prévalence est supérieure à 100 cas par an pour 100 000 habitants, seulement 0,5 % des cas étaient importés.
Les chercheurs en concluent que ces tuberculoses multirésistantes deviennent des maladies autochtones et communautaires dans les pays où les traitements de seconde ligne sont parfois difficiles d’accès. 26,6 % des souches de mycobactéries prélevées chez ces patients étaient résistantes aux agents injectables de seconde ligne, 59,7 % aux pyrazinamides, 17, 6 % aux fluoroquinolones, et 6,8 % à tout traitement.
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