Si les discussions autour de la dispensation des vaccins en ville ont trouvé une issue favorable, la question du surplus de Tamiflu dans les officines n’est toujours pas réglée. Il y a quelques mois, les pouvoirs publics avaient demandé aux pharmaciens de gonfler leur stock d’antiviral en prévision d’une éventuelle pandémie grippale. Puis, compte tenu de l’évolution de l’épidémie, ils ont ensuite décidé de mettre en place dans les pharmacies l’oseltamivir issu des stocks constitués par l’État. Or, l’extension du virus s’est ralentie et les prescriptions de l’antiviral aussi. Résultat, 83 % des officinaux n’ont pas pu écouler leurs boîtes de Tamiflu, selon une enquête réalisée par l’USPO. Et les grossistes-répartiteurs refusent de les reprendre. « En moyenne, une officine détient 8 boîtes de Tamiflu », explique Gilles Bonnefond. « J’attends un arbitrage du ministère, poursuit le président délégué de l’USPO. Je ne souhaite pas entrer en conflit avec les répartiteurs pour quelques boîtes alors même que les pharmaciens ont augmenté leurs stocks à la demande des pouvoirs publics. »
La question du Tamiflu en suspens
Publié le 01/02/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2721
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