CELA ressemble à la querelle sans fin des anciens et des modernes. Sauf que le débat entre méthode syllabique et méthode globale - qui a près de 40 ans - paraît aujourd’hui avoir trouvé son épilogue. Des chercheurs en neurologie du Centre à l’énergie atomique (CEA/Saclay) ont en effet mis au point une méthode qui permet d’observer les zones cérébrales activées lors d’une lecture acquise selon les deux méthodes. Le cerveau d’enfants lisant « syllabique » ou « globale » sont ainsi soumis durant 1 heure à l’analyse IRM. Résultat ? La méthode syllabique active manifestement l’hémisphère gauche selon un processus enchaînant le découpage du mot en lettres qui sont converties en sons puis traduits en sens. Au contraire, le lecteur « global » n’active pas l’hémisphère gauche de la lecture, mais sollicite le droit moins performant pour cette tache. Pour le Dr Stanislas Dehaene, directeur de l’essai, la chose est entendue : « tout autre circuit d’apprentissage de la lecture que celui qui utilise l’hémisphère gauche, éloigne l’enfant de la lecture ».
Une conclusion confirmée par les sociologues qui montrent que les enfants utilisant les manuels mettant en œuvre la méthode syllabique ont 20 % de chance en plus que les autres de savoir bien lire. 20 %, c’est aussi le pourcentage d’élèves qui entrent en 6e sans maîtriser la lecture…
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