L’arrivée des antiviraux à action directe (AAD) dans le traitement de l’hépatite C (VHC) est une révolution pour les malades. Pendant des années, ils n’ont eu d’autre choix que l’association d’interféron alfa et de rivabirine, administrée pendant 24 à 48 semaines. Le traitement est difficile à supporter, son efficacité est de 50 % dans les génotypes 1 et 4, il est contre-indiqué en cas de cirrhose avancée ou d’insuffisance hépatique… Depuis 2011, les AAD ont changé la vie des patients, dont les deux plus récents sont signés AbbVie. Viekirax (ombitasvir/paritaprevir/ritonavir) est indiqué dans le génotype 1, et dans le génotype 4 en association avec Exviera (dasabuvir). Les deux médicaments ont obtenu leur AMM européenne en février dernier, disponibles jusqu’alors en France par le biais d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Leur prix est désormais fixé, respectivement à 39 114 et 42 515 euros, et ils sont éligibles au remboursement. Ils concurrencent directement les très médiatisés Sovaldi (sofosbuvir) et Harvoni (sofosbuvir/ledispavir) de Gilead, commercialisés en France au tarif de 41 000 et 46 000 euros pour douze semaines de traitement. D’autres thérapies doivent investir le marché, comme la combinaison grazoprevir/elbasvir de Merck&Co, en attente d’une AMM américaine pour la fin 2015.
Hépatite C
La concurrence s’étoffe avec de nouveaux antiviraux
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Publié le 10/09/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3198
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