Nul ne le niera, les progrès constants de la thérapeutique ont largement modifié l’image de la maladie cancéreuse. De là à trouver le cancer rock’n’roll, il y a un pas…
Pourtant, les rythmes endiablés du rock pourraient bien servir la cancérologie. C’est ce que vient de démontrer une équipe de chercheurs australiens. Pour optimiser la distribution du médicament anticancéreux dans l’organisme, le Pr Nico Voelcker a en effet eu l’idée de faire entendre à ses patients l’un des titres les plus hard du groupe AC/DC : Thunderstruck.
Les pulsations et les vibrations émises par les enceintes secouent les microparticules siliconées porteuses du principe actif, ce qui a pour effet de recouvrir l’intégralité de leur structure d’une couche protectrice de polymère de plasma, expliquent les chercheurs.
Résultat ? Grâce à cet enrobage, la substance médicamenteuse arrive en quantité optimale aux cellules cancéreuses et, y étant délivrée plus lentement, devient plus efficace. Thunderstruck, en français cela veut dire « abasourdi ». Autrement dit : assourdi par un grand bruit. À défaut de les rendre sourdes, voilà qui pourrait au moins couper la chique aux plus redoutables tumeurs…
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Françoise Amouroux
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