Pour l'insuffisance veineuse, le conseil porte sur la compression veineuse de classe I ou II.
En présence de manifestations hémorroïdaires (démangeaisons, saignements), les veinotoniques (diosmine, hespéridine, troxérutine, rutoside) peuvent être utilisés. Attention, les anti-inflammatoires sont proscrits. Les topiques cortisonés ne sont pas recommandés.
Les compléments alimentaires
L'objectif des médicaments de supplémentation est de garantir l'apport en nutriments, et de compenser d'éventuelles carences. Même s'ils sont disponibles sans ordonnance, ils doivent être utilisés de préférence sur prescription. Ils contiennent du fer, de la vitamine D et de la vitamine B9 ou acide folique. L'acide folique est indiqué en prévention primaire des risques d'anomalies embryonnaires de fermeture du tube neural (spina-bifida). Le traitement commence au moins 4 semaines avant la conception et doit être poursuivi durant les 8 premières semaines de grossesse, à raison d’un comprimé par jour.
De nombreux compléments alimentaires sont préconisés chez la femme enceinte. D’une manière générale, ils contiennent de l’acide folique, du fer, des oligo-minéraux (iode) et des vitamines (vitamine D), ainsi que des acides gras essentiels. Un avis médical est toujours souhaitable avant de débuter une cure. C'est ce qu'a rappelé l'Anses dans un récent rapport. L'autorité pointe du doigt la « multiplication des sources de vitamines et de minéraux en l'absence de besoins établis ». Autrement dit, la consommation de compléments alimentaires doit répondre à des besoins précis et ne doit pas être systématique. Il est important, comme pour le médicament, de prendre en compte l'ensemble des apports et les contre-indications des produits. Ceux qui contiennent de l'iode sont déconseillés en cas d'hyperthyroïdie et d'hyperparathyroïdie.
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